La Belle et la Bête: Résumé de l'histoire

Génèse de l'Oeuvre

Historique

Antiquité

La Belle et la Bête est un conte dont le thème appartient au folklore universel.
L'une des versions les plus anciennes de ce conte est sans doute celle d'Apulée: « Amour et Psyché », extrait de l'Âne d'Or, qui date du IIème siècle avant Jésus-Christ (Apulée, l'âne d'or ou les Métamorphoses, IV, 28, 1 – VI, 24, 4).

Renaissance

En 1550, Francesco Straparola en donna une version tirés du folklore italien et la publia dans ses « Nuits Facétieuses » (« Le Roi Porc », 2nde nuit, 1er conte).

Classique

Le conte apparut pour la première fois en France sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, en 1740, mais ne connut véritablement la célébrité que lorsqu'il fut abrégé et repris par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont dans son Magasin des Enfants (1758). C'est sur cette version que sont basées la plupart des adaptations ultérieures.

C'est à André-Modeste Grétry de Liège (1741-1813) que l'on doit Zémire et Azor, comédie-ballet en quatre actes, créée en 1771 au château de Fontainebleau. Le spectacle connait ensuite un très grand succès dans toutes les cours d'Europe.
Ancien chanteur et grand orchestrateur, Grétry fut le maître de l'opéra-comique en France au XVIIIème siècle.
Le livret original a été rédigé par Jean-François Marmontel (1723-1799). Ce dernier collabora avec Grétry sur une demi-douzaine d'œuvres lyriques.

Présentation de l'adaptation

Écrite à Lyon, l'adaptation de la musique a été faite à la coupe. La musique originale est conservée, mais des parties redondantes ou trop longues sont supprimées. Le texte original ne correspondant plus aux notes de musiques, il fut donc réécrit pour le moderniser.

Il s'agissait d'obtenir un format d'une heure, temps généralement bien perçu par les jeunes et leurs proches.

Il s'agissait également de créer une œuvre apte, de par sa très grande souplesse, à être produite dans des lieux très variés.

Limiter le nombre d'interprètes à 4 facilite sa mise en œuvre. Les « sœurs » de la Belle, présentes dans l'œuvre originale, sont seulement évoquées dans cette adaptation et n'apparaissent pas sur scène. Le personnage d'Ali, serviteur de la famille, n'existe pas dans l'histoire originale. Mais, introduit par Grétry, il fait le lien entre le château où la Bête séquestre le père Sander, et la maison dans laquelle la Belle est restée. Il apporte également un aspect comique.